turpitude

génération spontannée

arkhé

galaxie

vagues

succulente rose

La palpitation de la vie est cela: un écroulement qui s'accomplit et du coup s'évite, un ordre qui se brouille et se rétablit, un cercle qui s'enroule et roule de s'enrouler.

 

Le point exact que l'on voudrait toucher échappe inévitablement.

courant d'air cyclique

amanda

Nous sommes donc en dehors des valeurs. Tout ce qui nous arrive du dehors est dépourvu d’essence supérieure dans l’existant et en être singulier. La manière dont les existants sont dans l’être : Il n’y a rien à réaliser. Il n’y a pas à devenir. Il n’y a pas d’impossible à atteindre. Il n’y a pas de détournement.

L’idée que l’actuel est l’éternel, que le changement de la réalité est remplacé par le meilleur aménagement possible de la réalité. Cette idée n’est pas réelle. La projection décide l’au-delà des valeurs, de toute morale, de toute idéologie. L’absurde liberté prend sens dans un monde absolument différent de celui qui a une fin.

On ne sait pas à l’avance ce qu’on peut, ce dont on est capable. Et l’expérience concrète du vécu surprend, étonne, crée du singulier.

départ pour les iles

serpent de mer

rebondigue

impossible à rassasier

la société du spectacle

brodsable

enfilé

nautilaine

Le poteau

Vâma

oblique du recommencement

 

Que sont les espoirs qui éclatent sinon des incitations à mener de nouvelles tentatives ?

ne pas perdre le contact

Ondes oscillantes

tumulte

à la chair même du monde

tourne  l'oeil

entre-prise

de

soustraction

c'est la fin des haricots !

peut être rien à faire...

Il est deux manières finalement de

s'arracher à la banalité: soit en la fuyant, soit en

l'épousant si étroitement qu'on la saborde de l'intérieur.

Promesse crépusculaire

La beauté fragile

de l'aléa

l'inachèvement, l'indétermination

et

les instants foudres.

 

 

 

Que chaque moment

soit une variété inépuisable de 

frémissements.

rougir

jusqu'au bout du tracé

machine desirante

là bas

Sur aucun pied et pourtant en état de marche

Etirement et enjambe absurdes

Comme confondu avec la valse des nuages soufflés

Loin de l’idée du flottement et de sa légèreté

Proche du chaos ému

Centrifugé par les contradictions

En état de tristesse vagabonde

Inscrit réellement dans l’impossible

Devenant un inédit non narratif non linéaire non rhizomique

Presque une catastrophe mais sans éclat

Rien que l’on puisse ni imaginer ni rêver

Un retournement en soi un phagocyte d’être

Et la présence au vivant jaillit de cette absence totale

De cette  non posture de ne pas

Ne pas

Et pas à pas

Valse sans tempo

Sourire force et masque mis à bas

Bras enspiralés bouche desséchée poitrine à bout du souffle
l'errant est

Nu à travers l’horizon enfin dégagé de l’unité de temps

Les machines ont gobé le spectacle pornographique

Et même ladifférencesdessexes
Elles ouvrent l'impossible rapprochement entre la pensée et                le sensible
L'odeur transpirée du saisir la chair à pleines mains
Enveloppe le voyageur 

yayoi

Installation de Yayoi Kusama, Dots obsession, 2004, Centre Pompidou

réminiscence