19/02/2013
machine desirante
là bas
Sur aucun pied et pourtant en état de marche
Etirement et enjambe absurdes
Comme confondu avec la valse des nuages soufflés
Loin de l’idée du flottement et de sa légèreté
Proche du chaos ému
Centrifugé par les contradictions
En état de tristesse vagabonde
Inscrit réellement dans l’impossible
Devenant un inédit non narratif non linéaire non rhizomique
Presque une catastrophe mais sans éclat
Rien que l’on puisse ni imaginer ni rêver
Un retournement en soi un phagocyte d’être
Et la présence au vivant jaillit de cette absence totale
De cette non posture de ne pas
Ne pas
Et pas à pas
Valse sans tempo
Sourire force et masque mis à bas
Bras enspiralés bouche desséchée poitrine à bout du souffle
l'errant est
Nu à travers l’horizon enfin dégagé de l’unité de temps
Les machines ont gobé le spectacle pornographique
Et même ladifférencesdessexes
Elles ouvrent l'impossible rapprochement entre la pensée et le sensible
L'odeur transpirée du saisir la chair à pleines mains
Enveloppe le voyageur
Publié dans Dessins sur le sable | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patelgé, perros guirec, dessin plage, rake art, ratisser, land art, landart, deleuze, machine desirante | Facebook | Imprimer